Spécialités: Analyse biologique

Etude Pre-ToxE : étude visant à prédire la toxicité sévère des thérapies ciblées chez des patients âgés ayant un cancer. Ces dernières années il a été démontré une meilleure prise en charge des patients ayant un cancer grâce à l’apparition de nouvelles thérapies ciblées, les inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK). Lors des études cliniques de ces thérapies, les sujets âgés sont sous-représentés et donc les données concernant la toxicité, sont rares. La population gériatrique étant hétérogène il est important d’identifier les sujets les plus à risque de complication. L’objectif de cette étude est de prédire la toxicité sévère des ITK administrés selon leur autorisation de mise sur le marché (AMM) chez des patients âgés de plus de 75 ans. Les patients recevront un traitement par une thérapie ciblée, ITK (sorafénib, sunitinib, régorafénib, axitinib ou pazopanib). Une évaluation tumorale sera faite dans les 4 semaines avant le premier jour de la 1ère cure de traitement. Deux prélèvements sanguins seront effectués pour chaque patient : un le premier jour de la 1ère cure pour analyser la pharmaco-génomique (effet du médicament sur l’homme) et un 2ème à la fin du 1er mois de traitement pour étudier la pharmacocinétique (effet de l’homme sur le médicament). Une évaluation gériatrique sera réalisée avant le début du traitement et à 2 mois de traitement par téléphone ou en consultation. Après l’arrêt du traitement, les données relatives au suivi des patients sont recueillies et une dernière évaluation gériatrique sera réalisée. Les patients seront suivis 1 an.

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Etude FibroRect : étude exploratoire visant à évaluer l’intérêt de nouveaux marqueurs tels que les fibroblastes avant et après radiothérapie et chimiothérapie complémentaire chez des patients ayant un adénocarcinome du rectum localement avancé. Le cancer du rectum se développe à partir de cellules qui tapissent la paroi interne du rectum. Il représente un tiers des cancers colorectaux. La prise en charge associe une radiothérapie (exposition des cellules cancéreuses à des rayonnements) et une chimiothérapie (traitement à base de médicaments) préopératoires, une intervention chirurgicale et une éventuelle chimiothérapie complémentaire. Dans le but d’améliorer la survie des patients d’autres stratégies sont évaluées et ont pour objectif l’intensification du traitement préopératoire. Cette intensification n’est cependant pas nécessaire pour tous les patients mais aucun critère prédictif ou pronostique n’a encore été établi. L’objectif de cette étude est de trouver un nouveau paramètre biologique qui pourrait aider à la sélection de patients candidats à une intensification du traitement préopératoire. Après le diagnostic, un bilan d’extension sera réalisé comprenant une endoscopie initiale avec biopsies, une imagerie par résonnance magnétique pelvienne (IRM) et échoendoscopie du rectum (exploration qui associe l’endoscopie et l’échographie). Avant de démarrer la radiothérapie et la chimiothérapie (radiochimiothérapie), 2 nouvelles biopsies sous rectoscopie (examen médical permettant de voir l’intérieur du rectum et de faire des prélèvements) seront réalisées : une au sein de la tumeur et une à distance de la tumeur sur tissu intestinal sain. Les patients recevront une radiochimiothérapie préopératoire composée de capécitabine et d’une irradiation pelvienne. 8 à 10 semaines après la fin de la radiochimiothérapie, une intervention chirurgicale sera effectuée. Les patients seront suivis pendant 3 ans après l’inclusion et effectueront une IRM pelvienne tous les 6 mois pendant 2 ans puis une fois l’année suivante, et alterneront un scanner thoraco-abdomino-pelvien et une échographie hépatique tous les 3 mois pendant 2 ans puis 2 fois l’année suivante.

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Hôpital Foch MAJ Il y a 6 ans
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Etude Earlybio-HypoRT-WP3-15-04 : étude visant à étudier les biomarqueurs précoces de la réponse tumorale suite à une radiothérapie hypofractionnée à haute dose. Il existe différentes thérapies dans le cadre du traitement d’un cancer, dont notamment la radiothérapie qui consiste à utiliser des radiations pour détruire les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier. La radiothérapie hypofractionnée à haute dose repose sur le principe de délivrer une dose plus élevée par séance et de réduire la durée de traitement. Cette solution permet d’améliorer l’accès au soin tout en augmentant sa qualité. Cette innovation est intéressante pour l’avenir de la radiothérapie mais ne constitue actuellement pas un standard. L’objectif de cette étude est de décrire l’impact sur l’organisme (molécules sécrétées et comportement des cellules immunitaires) pendant et après une séance de radiothérapie hypofractionnée à haute dose, pour détecter d’éventuels éléments qui permettraient d’avoir de nouvelles informations sur l’efficacité de ce type de radiothérapie, chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire, des lésions hépatiques d’un cancer colorectal ou des métastases d’un mélanome ou d’un cancer rénal. Neuf prélèvements sanguins seront effectués selon un calendrier défini : - 1 prélèvement avant la première séance de radiothérapie, - 1 prélèvement dans les 15 minutes qui suivent les trois premières séances de radiothérapie, - 1 prélèvement, 1 semaine, 1 mois, 3 mois, 6 mois, 9 mois et 1 an après la dernière séance de radiothérapie. Ces échantillons biologiques seront tous analysés.

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Étude GENYCO : Etude translationnelle, prospective et rétrospective, visant à identifier des facteurs pronostiques et prédictifs chez des femmes atteintes de carcinosarcomes gynécologiques. Les carcinosarcomes gynécologiques sont des tumeurs néoplasiques rares se définissant par la présence de 2 composantes : épithéliale et mésenchymateuse. Ces tumeurs peuvent affecter l’ensemble du tractus génital mais surviennent le plus souvent au niveau de l’utérus et des ovaires. Les modalités de prise en charge des carcinosarcomes manquent de standardisation. Elles se basent en grande partie sur des études rétrospectives, la rareté de cette pathologie rend les essais prospectifs de réalisation difficile. Le premier traitement reste chirurgical. On ne sait, en revanche, quelles sont les patientes qui bénéficient d’un traitement adjuvant (radiothérapie et/ou chimiothérapie) par méconnaissance de facteurs pronostiques bien établis. Ce programme vise à caractériser 20 carcinosarcomes gynécologiques de manière exhaustive par séquençage. Au cours de la phase pilote, des patientes recevront un courrier de refus à retourner dans les 2 mois après réception, auquel cas l’autorisation d’utilisation des échantillons sera considérée comme valide. Au cours de la phase exploratoire, les médecins des centres participants au projet proposeront à 16 patientes de participer à cette étude. La phase de validation permettra l’analyse rétrospective des cibles identifiées comme pronostiques et/ou prédictives sur 100 échantillons tumoraux.

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